Sofrocay > Efficacité scientifique de la sophrologie
La Sophrologie Caycédienne a suscité un intérêt croissant dans la communauté scientifique et a pu démontrer grâce aux recherches menées par le Dr Natalia Caycedo et son équipe, l’efficacité et la pertinence de la Sophrologie Caycédienne dans la pratique préventive et clinique.
Plusieurs études menées ces dernières années ont ainsi apporté des preuves incontestables des bénéfices de sa pratique sur la santé et le bien-être humain.
Présidente de Sofrocay, Académie Internationale de Sophrologie Caycédienne.
Docteur en médecine, spécialiste en psychiatrie de l’Université de Barcelone, Diplômée en neurophysiologie clinique (Pitié-Salpêtrière, Paris). Elle a été professeur associée en psychiatrie (U. Maastricht, Hollande) et professeur master officiel en thérapie familiale (Université Internationale de Catalogne).
Directeur et conseiller académique de Sofrocay, Académie Internationale de Sophrologie Caycédienne, Co-directeur de l’Institut International de Sophrologie Caycédienne de Barcelone.
Médecin, sophrologue et kinésithérapeute, Université de Maastricht, Hollande. Diplômé en troubles de l’anxiété, Université de Maastricht, Hollande.
Docteur en médecine, sophrologue et odonto stomatologue.
Master Spécialiste en Sophrologie Caycédienne et enseignant à l’Institut International de Sophrologíe Caycédienne de Barcelone. Commission de recherche Sofrocay.
Chaire de Psychiatrie de l’Université Autonome de Barcelone.
Chef clinique du département des Troubles de l’Anxieté, Hôpital del Mar, Barcelone.
Promoteur de recherche en Sophrologie Caycédienne, Université Autonome de Barcelone.
Ces études scientifiques sont menées en collaboration, entre autres, avec le Département de Psychiatrie et de Médecine légale de l’Université Autonome de Barcelone (UAB) et l’Institut International de Sophrologie Caycédienne de Barcelone.
La sophrologie et plus particulièrement la Sophrologie Caycédienne®, est arrivée à maturité après presque 50 ans de développement et de recherche. Elle se définit comme une discipline qui étudie la conscience et les valeurs de l’existence.
Cette méthode a pour but la mise en place d’une stratégie pour conquérir une conscience libre, claire, créative et harmonieuse appelée « niveau de conscience I.So.Cay. » (d’Intégration de la Sophrologie Caycédienne®).
Ces principes sont le schéma corporel comme réalité vécue, l’action positive, la réalité objective et l’adaptabilité.
Auteur : Patrick Fiorletta
Mots clés : Action positive – Adaptabilité – Conscience – Réalité objective – Respiration – Schéma corporel – Sophrologie
Article reçu le 18/11/2009, relu le 17/01/2010, 19/01/2010, 20/01/2010, accepté le 03/02/2010
Kinésithérapie la revue nº103 – Elsevier Masson
La Méthode Alfonso Caycedo® complète pratiquée par les sophrologues est un processus long de dévoilement de la conscience. Les techniques sophrologiques sont utilisées sur de courtes périodes avec des objectifs précis à court terme.
Nous proposons de découvrir les trois « techniques-clés » correspondant aux trois « théories-clés ».
Auteur : Patrick Fiorletta
Mots clés : Anti-stress – Déroulement d’une séance – Renforcer la santé – Se relâcher – Sophrologie –Technologie
Article reçu le 18/11/2009, relu le 17/01/2010, 19/01/2010, 20/01/2010, accepté le 03/02/2010
Kinésithérapie la revue nº103 – Elsevier Masson
Description de deux applications de la Sophrologie Caycédienne® en masso-kinésithérapie: une pour découvrir et développer la capacité de toucher proposée aux étudiants masseurs-kinésithérapeutes de Nancy et l’autre comme méthode rééducative dans l’accompagnement d’une personne tétraplégique.
Auteur : Patrick Fiorletta
Mots clés : Action positive – Actualisation du schéma corporel – Adaptabilité – Présence – Réalité objective – Ressenti – Sophrologie – Toucher
Article reçu le 18/11/2009, relu le 17/01/2010, 19/01/2010, 20/01/2010, accepté le 03/02/2010
Kinésithérapie la revue nº103 – Elsevier Masson
Auteurs : Patrick Fiorletta, Alden Ganic, Anne Royer, Vincent Grosjean
Mots clés : Évaluation – Sophrologie caycédienne® – Stress – TMS
Reçu le 4 octobre 2012 ; reçu sous la forme révisée le 10 novembre 2012 ; accepté le 17 mars 2013
Kinésithérapie la revue nº142 – Elsevier Masson
Auteurs : Joel Kivits, direction de recherche, Dorine Manhertz, stagiaire en recherche, Patrick Fiorletta, opérateur, Université de lorraine, Faculté de médecine ESP – Nancy France, École lorraine de sophrologie caycédienne Essey-lès-Nancy France
NPIS Conférence 11e congrès scientifique sur les interventions non-médicamenteuses (INM)
Le Conseil Scientifique de la sophrologie promeut la recherche et la diffusion de la Sophrologie Caycédienne (SC) et de la sophrologie dans sa forme originale et authentique, fondée en 1960 par le Dr Alfonso Caycedo Lozano, neuropsychiatre.
Mission et objectifs du Conseil
Le Conseil a pour mission de promouvoir la recherche scientifique, la formation et l’application pratique de la Sophrologie Caycédienne, selon ses bases phénoménologiques et sophrologiques.
Nos objectifs sont de favoriser la collaboration interdisciplinaire, d’établir des normes d’excellence dans la pratique de la sophrologie et de promouvoir sa reconnaissance dans la communauté scientifique dans les domaines de la santé, de l’éducation et du social, ainsi que de contribuer au bien-être humain à travers cette discipline.
Projet de recherche en Sophrologie Caycédienne
La Sophrologie Caycédienne a suscité un intérêt croissant dans la communauté scientifique en raison de son approche holistique et de ses avantages potentiels pour la santé psychophysique et le bien-être. Dans cette section, nous présentons des projets de recherche en cours de la Sophrologie Caycédienne.
Chaque projet a représenté ou représente une collaboration entre des chercheurs de di7érentes disciplines et pays, dans le but commun d’approfondir notre compréhension de la Sophrologie Caycédienne et de son application dans des domaines tels que la santé, l’éducation, la performance sportive et la gestion du stress. Grâce à ces études, nous cherchons à générer des preuves scientifiques solides qui soutiennent l’e7icacité et la pertinence de la Sophrologie Caycédienne dans la pratique préventive et clinique.
Nous considérerons les objectifs, les méthodologies et les résultats préliminaires de chaque projet, en soulignant leur contribution à l’avancement du domaine de la Sophrologie Caycédienne et leur impact potentiel sur l’amélioration de la qualité de vie des personnes. De plus, des possibilités de collaboration et de soutien pour de futures recherches dans ce domaine d’étude seront présentées.
Recherche quantitative en Sophrologie Caycédienne
La recherche quantitative en Sophrologie Caycédienne joue un rôle essentiel dans l’évaluation et la mesure objective des effets et des avantages associés à cette pratique. À l’aide de méthodes rigoureuses de collecte et d’analyse de données, la recherche quantitative nous permet d’examiner de manière systématique et quantifiable divers aspects de la sophrologie, de son impact sur la réduction du stress à son efficacité dans le traitement des troubles anxieux, de la dépression, l’amélioration du sommeil, la gestion de la douleur, etc.
Grâce à l’application d’outils tels que des questionnaires, des échelles de mesure et des tests psychométriques, la recherche quantitative nous permet d’obtenir des informations objectives et vérifiables sur l’efficacité de la sophrologie dans différents contextes et populations, ainsi que d’identifier les prédicteurs et les variables clés qui influencent ses résultats.
En adoptant une approche quantitative, ces études nous fournissent des données et des statistiques concrètes qui soutiennent la validité et la fiabilité de la Sophrologie Caycédienne en tant qu’intervention thérapeutique et préventive. De plus, elles nous permettent de comparer les résultats entre différents groupes d’étude, d’évaluer la cohérence des résultats et de contribuer à la base de preuves scientifiques qui soutient la pratique et l’application de la Sophrologie Caycédienne.
Recherche qualitative en Sophrologie Caycédienne
La recherche qualitative dans le domaine de la Sophrologie Caycédienne joue un rôle important dans la compréhension des expériences, des perceptions et des significations associées à cette discipline. Contrairement aux approches quantitatives qui se concentrent sur la mesure des variables et les statistiques, la recherche qualitative étudie chez l’être humain les aspects subjectifs et contextuels de la pratique de la sophrologie.
Dans cette section, nous proposons la recherche qualitative pour mieux comprendre la Sophrologie Caycédienne sous ses aspects vivantiels. Ces études utilisent des méthodes telles que des entretiens approfondis, des groupes de discussion, l’analyse de contenu et l’observation participative pour saisir l’essence de l’expérience du sophrologue et des personnes pratiquant la méthode.
La recherche qualitative est au cœur même de la Méthode Caycedo, en effet comme l’écrit Max van Manen : “Les projets de recherche phénoménologique et leurs méthodes ont souvent un effet transformateur sur le chercheur lui-même”.
En ce sens chaque sophrologue fait de la recherche qualitative sur lui-même.
Cette recherche peut aussi être initiée de façon à respecter la rigueur scientifique indispensable à des publications permettant des échanges avec des scientifiques de tous les champs du savoir humain. Une des particularités de la recherche qualitative en Sophrologie Caycédienne est qu’elle peut s’appuyer sur les cinq approches les plus communément retenues pour effectuer ce type d’études ; narrative, phénoménologique, par action participative, théorie ancrée et études de cas. À ce titre les milliers de phénodescriptions par nous recueillies, depuis des dizaines d’années, autorisent des travaux de grande ampleur.
En assumant pleinement de laisser à l’humain la première place, comme sujet et non comme objet de recherche, Sofrocay répond aux vœux de son fondateur, le Pr A. Caycedo mais aussi à ceux du fondateur de la phénoménologie E. Husserl dont les propres recherches nous inspirent beaucoup.
Le Conseil Scientifique de la sophrologie soutient les projets de recherche réalisés par le Dr Natalia Caycedo et le Dr Koen van Rangelrooij et leurs équipes pour étudier les effets de la Sophrologie Caycédienne dans différents domaines : gestion du stress et des émotions, anxiété et dépression, prise en charge des troubles du sommeil, gestion de la douleur.
En créant ce Conseil Scientifique, Sofrocay affirme son engagement pour une approche rigoureuse et validée de la Sophrologie Caycédienne, tout en poursuivant les objectifs de recherche et de diffusion initiés par le Professeur Alfonso Caycedo.
*NB : L’organisation du système de santé en Espagne diffère du système français. Les patients qui souhaitent consulter un médecin sont rattachés par la sécurité sociale à un centre de santé (Centro de Atención Primaria) que l’on trouve dans chaque quartier et où les médecins assurent les consultations. Alors qu’en France, on va consulter son médecin traitant, en Espagne on se rend au Centre de Santé auquel on est rattaché.
Premier temps : Administration du test HADS (Hospital Anxiety and Depression scale – questionnaire standardisé permettant de dépister les troubles anxieux et dépressifs) à des patients consentants recrutés en salle d’attente. Quand le nombre suffisant de questionnaires a été atteint, 66 patients âgés entre 18 et 70 ans et présentant des niveaux élevés d’anxiété (HADS>7) ont été sélectionnés pour participer à l’étude.
Second temps : ce groupe de 66 personnes a été divisé de façon aléatoire en deux sous-groupes : un groupe d’intervention composé de 35 personnes et un groupe de contrôle, composé de 31 personnes.
Les deux groupes ont ensuite été invités à répondre à nouveau à deux tests psychométriques :
Le Groupe d’intervention (n=35)
Ce groupe a bénéficié de 12 sessions de théorie et de pratique sophrologiques par des sophrologues en formation à raison de 3 sessions d’une heure par semaine durant 4 semaines.
Le Groupe de contrôle (n= 31)
Ce groupe a bénéficié de 12 sessions informatives sur des thèmes associés à la santé physique et mentale mais n’a en aucun cas réalisé des exercices identiques ou semblables à ceux réalisés dans la pratique sophrologique.
Il va de soi que les participants des deux groupes ignoraient à ce stade s’ils faisaient partie du groupe d’intervention ou du groupe de contrôle. Ils savaient uniquement qu’ils faisaient partie du groupe A ou du groupe B et ce jusqu’à la fin de l’étude.
« Il a fallu les convaincre de participer à cette recherche scientifique, leur expliquer que c’était très important et les motiver constamment à être assidus aux sessions durant 4 semaines à raison de 3 heures par semaines. C’était la condition sine qua non pour valider l’expérience ! Il a surtout fallu redoubler d’énergie et d’enthousiasme pour stimuler le groupe de contrôle qui bénéficiait uniquement de sessions informatives et théoriques… », se souvient Josefina Fernandez, infirmière du centre et sophrologue.
Pour en savoir plus sur le déroulement concret de l’expérience, nous avons justement interrogé Madame Josefina Fernandez Rovira, infirmière du centre et élève en Master de Sophrologie Caycédienne à l’Institut de Sophrologie de Barcelone. C’est elle qui a été désignée pour piloter l’équipe des intervenants sur le terrain. Ensemble, ils ont organisé, animé et suivi les deux groupes tout au long de l’expérience.
Infirmière à plein temps mais pas seulement, Josefina Fernandez n’a cessé d’apprendre et de se former tout au long de son parcours. Actuellement en première année, 2ème cycle du Master en Sophrologie Caycédienne, elle s’est auparavant également formée en orthophonie, en diététique, en médecine naturelle et en bioneuroémotion.
Pourquoi avoir choisi de vous former en Sophrologie Caycédienne ?
Parce que j’avais envie d’approfondir ma formation et ma connaissance personnelle et de l’appliquer dans ma vie quotidienne, tant d’un point de vue personnel et familial que professionnel.
Dans quel contexte avez-vous été sollicitée pour diriger le travail de terrain de l’expérience au centre de santé Cerdanyola ?
L’idée est apparue en classe lors d’un cours l’année dernière. Le Dr Rafael Solans était en train de nous dire que l’Institut de Sophrologie Caycédienne de Barcelone avait très envie de réaliser des études scientifiques. C’est à ce moment-là que j’ai manifesté mon intérêt à y participer activement.
« L’étude a été préparée et réalisée conjointement ».
Comment avez-vous réussi à convaincre le centre de santé d’accepter de participer à cette étude ?Cela n’a pas été difficile de les convaincre. Ils sont très ouverts et nous avons de bonnes relations. L’étude était menée en dehors des horaires professionnels et nous nous sommes organisés pour que notre investissement dans ce projet ne nuise pas à notre travail.
Racontez-nous comment s’est déroulée l’étude sur le terrain.
Nous accueillions deux groupes le matin et deux autres l’après-midi. À chaque fois, un groupe d’intervention et un groupe contrôle. Les patients étaient sélectionnés sur des critères d’anxiété de façon aléatoire selon une méthode scientifique. Le statisticien nous envoyait une liste pour nous aider à les sélectionner. Certains se rendaient dans le groupe A et d’autres dans le groupe B. Nous savions que A était le groupe d’intervention et le B, le groupe contrôle.
Nous leur avons fait passer des tests au commencement de l’étude. Ils avaient déjà passé le HAD au moment de la sélection. Les mêmes tests ont été reproposés à la fin de l’étude. Toutes les valeurs et notes de ces tests se réfèrent à ce tout premier test.
Comment se déroulaient les séances avec chaque groupe ?
Pendant un mois, le groupe d’intervention a bénéficié de 15 minutes de théorie et de 45 minutes de pratiques du programme Mieux-être et Sophrologie.
Le groupe contrôle n’a fait que de la théorie et de la conversation. Ils participaient en expliquant leur expérience de la vie, parlaient de la façon dont ils agissaient, etc. Nous leur parlions des bénéfices à prendre soin de soi, à être positif, etc. Nous leur passions aussi des vidéos de personnes qui témoignaient sur les thèmes de la santé physique, mentale et émotionnelle. Uniquement des informations, jamais de pratiques ! Les sessions duraient une heure pour les deux groupes. Le groupe contrôle insistait beaucoup pour que nous leur proposions quelque chose de pratique, des technique. Nous sentions qu’ils perdaient patience. Ils avaient beau être très intéressés par ce que nous leur proposions, nous les sentions frustrés de ne pas essayer quelque chose de plus concret.
Les deux semaines suivantes, nous avons continué sur le même rythme : 3 sessions par semaine pour chaque groupe. Avec, pour le groupe d’intervention, la promesse de pratiquer à la maison. Au total, le groupe d’intervention a pratiqué la sophrologie pendant 6 semaines.
Comment réagissait le groupe d’intervention aux techniques sophrologiques ?
Ils étaient enchantés, c’était vraiment émouvant parfois. Je me souviens de la première séance : après une première technique (sophronisation de base), deux personnes étaient en larmes. Je me souviens de cet homme qui nous a confié que c’était la première fois de sa vie qu’il s’autorisait à se détendre et d’une jeune maman, qui souffrait de crises d’angoisse et était ravie et soulagée parce que sa vie de famille était radicalement différente depuis qu’elle avait appris à se détendre.
J’ai été également surprise d’observer avec quelle facilité et rapidité les participants se sont approprié les techniques et les ont mises en pratique. Un jeune homme m’a confié se servir de techniques accélérées pour se relaxer en voiture pendant l’attente à un feu rouge ou encore avant de prendre un avion pour chasser son angoisse. Une dame qui souffre d’arthrite m’a dit qu’elle avait diminué les calmants et qu’elle n’avait plus autant de douleurs… D’autres personnes se sentaient troublées ou disaient avoir des sensations « bizarres », mais l’immense majorité était très réceptive et très positive.
Le groupe contrôle n’a donc jamais été initié à la sophrologie ?
Le groupe contrôle n’a pu la tester qu’une fois l’étude terminée soit 15 jours après le mois consacré au test. La pression était si forte que nous avons dû leur proposer cette solution en « compensation ». Bien que ces résultats ne figurent pas dans l’étude, puisque ces séances leur ont été proposées à posteriori, ils étaient emballés !
*Phénodescription : description des phénomènes ressentis pendant une séance de sophrologie par les personnes du groupe d’investigation…
« Je vous remercie beaucoup de m’avoir donné l’opportunité de me sentir mieux moralement. Pour moi, c’est une expérience magnifique. »
Femme de 60 ans, technicienne de surface, mariée, mère et grand-mère
1. Que saviez-vous sur la sophrologie avant de la découvrir au centre de santé Cerdanyola ?
Rien du tout. Je ne savais pas que ça existait.
2. Qu’avez-vous pensé ou ressenti après la première pratique ?
Je me suis sentie très détendue. Ça m’a beaucoup apaisé. Ça m’a aidé dans un moment stressant, préoccupant et triste que j’étais en train de traverser.
3. Et maintenant, après ces 4 semaines de pratique, continuez-vous à vous entrainer et qu’est ce que la sophrologie vous apporte ?
Je continue à pratiquer parce que ça m’aide. Notamment en ce qui concerne la fibromyalgie, l’asthme et les allergies dont je souffre. Évidemment que je continue. C’est une des meilleures médecines. Si une autre étude est proposée, j’encourage ceux qui auront la chance d’être sélectionnés à essayer. Je continue mon traitement, parce que je ne peux pas l’arrêter, mais la sophrologie est un complément qui fait son effet. Je remercie beaucoup les personnes qui m’ont sélectionnée de m’avoir offert cette opportunité.
Homme de 48 ans, informaticien à son compte, en couple, sans enfants
1. Que faisiez-vous pour gérer votre stress, votre anxiété avant de découvrir la sophrologie ?
Je faisais du Yoga et de la méditation.
2. Que faites-vous maintenant que vous connaissez les techniques sophrologiques quand vous ressentez du stress ?
Je les applique parce qu’elle sont plus rapides. Elles peuvent se réaliser dans n’importe quel lieu et à tout moment.
3. Qu’est ce que la découverte de la sophrologie a changé dans votre vie personnelle et professionnelle ?
Je prends les choses différemment. Plus calmement et avec moins de pression.
Femme, 55 ans, quiromasseur, séparée, mère de famille
1. Comment vous sentiez-vous, dans quel état d’esprit étiez-vous avant de commencer l’expérience de la sophrologie au centre de santé Cerdanyola ?
Je souffrais d’insomnies et mon rythme de travail me stressait. Je ressentais de l’anxiété, d’où ma difficulté à bien dormir.
2. Comment allez-vous aujourd’hui ? Que vous a appris la sophrologie sur votre personnalité ?
Je dors beaucoup mieux et je contrôle mieux mon rythme de travail. Maintenant, je gère. La sophrologie m’a appris à développer la patience. Ce qui me permet une plus grande facilité de contrôle face au stress. Ça m’aide aussi à être dans de meilleures dispositions pour donner des recommandations à mes patients.
3. Recommanderiez-vous la pratique de la sophrologie et si c’est le cas, à qui ?
Totalement ! Je la recommande aujourd’hui aux personnes stressées, anxieuses et à ceux qui manquent de confiance en eux que ce soit dans mon entourage personnel que professionnel.
Résultats en termes de niveau d’anxiété :
Sur le score de l’échelle HAD-A (Anxiété), l’évaluation moyenne des 35 participants au programme de sophrologie (groupe d’intervention) se situait dans la zone à haut risque d’un trouble de l’anxiété (12,12).
Résultats en termes de niveau de dépression :
Sur l’échelle HAD-D (dépression), les valeurs ont également mis en évidence des variations comparables : de 7,59 à 4,06 pour le groupe d’intervention et de 7,68 à 5,84 pour le groupe contrôle. Les résultats des deux groupes sont statistiquement significatifs.
Même s’il n’est pas possible de distinguer dans quelle mesure la partie théorique ou la partie pratique ont influé respectivement sur le résultat final on observe que la sophrologie améliore significativement l’humeur et réduit les niveaux d’anxiété et de dépression des participants
Résultats en termes de niveau de moral :
Nous avons également constaté sur le groupe d’intervention une amélioration statistiquement significative du moral sur l’échelle STAI tant pour l’anxiété d’état* A/E (27,91-17,34) que pour l’anxiété trait* A/R (34,63-22,94). La surprenante diminution de l’échelle A/R des patients du groupe d’intervention, après seulement 12 sessions de sophrologie, nous démontre la grande influence qu’elle a eue sur l’amélioration à leurs réponses au stress, particulièrement à leurs réponses à l’anxiété et/ou à la perception des situations vécues comme menaçantes ou dangereuses. Le groupe contrôle a également présenté une diminution de 28,10 à 24,42 pour le test STAI-E et 31,16 à 27,23 pour le test STAI-R, ce qui est également statistiquement significatif.
La comparaison des résultats des deux groupes (intervention et contrôle) montrent une différence significative en faveur du groupe d’intervention. Ce que ces résultats démontrent, c’est que les deux groupes (qui ont suivi une formation différente) ont tous deux amélioré leurs scores. L’amélioration du groupe qui a pratiqué la sophrologie est néanmoins beaucoup plus marquée que celle du groupe contrôle qui, bien qu’ayant bénéficié d’une formation active n’a pas obtenu d’aussi bons résultats.
Le Pr Antonio Bulbena, ici au centre de la photo, est titulaire d’une Chaire de Psychiatrie à l’Université Autonome de Barcelone et Chef clinique du département des Troubles de l’Anxiété, Hôpital del Mar à Barcelone. Il était présent au Congrès Mondial de Sophrologie en novembre 2015 aux côtés du Dr Koen Van Rangelrooij (à gauche) et du Dr Rafael Solans (à droite) pour présenter les résultats scientifiques du Programme Mieux-Être et Sophrologie.
Nous avons recueilli son témoignage dans lequel il nous livre son point de vue et son analyse des résultats obtenus par cette étude mais aussi son avis sur la sophrologie appliquée à la psychiatrie en général.
La sophrologie est avant tout une méthodologie vivantielle, basée sur les ressentis psychocorporels et personnels propres à chacun. Ses bénéfices sont donc vécus de façon très personnelle et c’est pour ce motif qu’ils sont par définition très subjectifs.
La part scientifique de cette étude tient dans le fait que nous avons comparé les résultats du programme Mieux-être et Sophrologie sur des niveaux d’anxiété et de moral avec ceux obtenus dans un groupe contrôle en se basant sur des tests psychomériques mondialement reconnus. C’est très différent des témoignages personnels des participants qui sont d’une valeur plus subjective.
Bien sûr la recherche scientifique induit un réductionnisme très important en ne mesurant que quelques aspects qui nous intéressent sans détailler les vivances personnelles que nous valorisons tant en sophrologie. Cependant ces recherches sont capitales pour démontrer à tous que notre méthode est scientifiquement valide et vérifiée. Dix mille témoignages positifs n’ont malheureusement aucune valeur pour le monde scientifique.
Les résultats analysés par un statisticien, Monsieur Sergi Mojal, démontrent que d’après les tests psychométriques appliqués au groupe d’intervention, ceux qui ont bénéficié du programme Mieux-être et Sophrologie, ont amélioré de façon significative leur moral et diminué leurs niveaux d’anxiété en comparaison au groupe contrôle, qui a aussi bien évolué, mais dans une moindre mesure.
D’un point de vue de recherche scientifique, on considère que toute intervention sur un groupe résulte en des bénéfices ou des effets positifs sur les participants ne serait-ce que pour l’attention qu’ils reçoivent et nous l’avons bien vérifié avec le groupe contrôle. C’est pour cela que rien ne sert d’avoir un groupe contrôle si on n’a rien à lui proposer… Un groupe contrôle uniquement pour le pré-test et le post-test n’a pas de valeur et il faut toujours lui offrir quelque chose ce qui n’est pas facile. En conclusion, les chiffres et les graphiques parlent d’eux-mêmes !