|
|
|
|
|
Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Présentation du livre de Natalia Caycedo à Paris le 24 novembre 2018

Témoignage de Mme Rottoli décrivant les émotions vécues lors de cette journée et découverte des instants phare de la présentation du livre !

Cette rencontre, je m’en réjouis depuis que je m’y suis inscrite, d’autant mieux que je sais ce qui m’attend et que je mesure ma chance ! La sophrologie a été pour moi une seconde renaissance, elle fait partie intégrante de ma vie, elle est ma passion. Et Natalia, sa voix douce et posée, son extrême bienveillance, son attention pour chacun(e), la rigueur et la clarté de ses propos, l’immense respect et gratitude qu’elle porte à l’œuvre de son père… tout cela est  un cadeau de chaque instant qui fera de cette journée une journée pas comme les autres, un de ces moments dont on se souvient toute la vie !

Pour moi qui ai suivi son enseignement du Master de spécialiste en sophrologie caycedienne, participé à plusieurs symposiums, et qui suit autant que possible les sessions d’université d’été, je ne peux que répéter ici que tout sophrologue doit avoir rencontré Natalia Caycedo au moins une fois dans sa vie. Elle porte en elle l’essence de la sophrologie, son âme. Et c’est par l’exemple et par son attitude résolument positive qu’elle nous retransmet ces valeurs si précieuses que sont la dignité, la responsabilité et la liberté. Ces valeurs  si chères à son père, le Pr Caycedo, et qu’il n’a cessé de vouloir rendre à ses patients. J’ai connu dans mon parcours de formation professionnelle et personnelle des gens intègres mais jamais autant que ce que je ressens chez elle.

Cette journée dédiée à la sortie du livre « Alfonso Caycedo, le trajet hors du commun du  créateur de la sophrologie » écrit par Natalia, est un hommage à l’histoire d’une vie entière de passion et de recherche dont la quête essentielle était double : comprendre et étudier la conscience, cette part de nous si mystérieuse, et développer une méthode qui puisse aider chacun à s’épanouir, à vivre en harmonie dans son corps, son esprit, son cœur et sa conscience. En d’autres mots encore, développer en soi les capacités et ressources dont nous avons déjà connaissance, mais aussi celles qui sont cachées, enfouies, inhibées pour que notre vie soit riche de sens

Cette journée a tout naturellement été ponctuée de nombreuses pratiques car rien ne peut remplacer l’expérience, « la vivance » tel que nous la nommons en sophrologie, pas même la force des mots si bien choisis soient-ils. Au fil des ces pratiques, je me sens bien sûr de plus en plus présente, et aussi de plus en plus légère, chez moi en moi, unifiée et unie à l’assemblée, portée par la voix si bienveillante de Natalia. L’alternance de nos postures (distension, tension douce, intégration, postures de 3ième et 4ième degré) m’aligne et me recentre, mon corps et mon esprit ne font qu’un comme si l’un était habité par l’autre et l’autre habité par l’un. Une douce chaleur m’envahit et me procure un sentiment de sécurité, un cocon de sérénité. Le temps s’arrête, le moment présent occupe tout l’espace, il semble que rien ne puisse le troubler, et l’infinitude s’offre à moi, à nous. Le mode « pensée automatique » s’est désactivé naturellement, et la rencontre peut avoir lieu. Une rencontre avec soi, avec la vie, avec la vie en moi, et avec une valeur qui m’est chère : l’amour, ce sentiment profond d’âme à âme, qui traverse les murs de l’incompréhension et de la différence, qui passe outre notre perception égotique de la réalité. Je me sens libre, belle et heureuse.

Puis viendra le temps de « la percussion  sonore ». Fermez les yeux un instant et imaginez 400 personnes en train de chanter les mêmes phonèmes en même temps… la vibration du son se fait ressentir jusque dans vos cellules au plus profond de tous vos tissus, de vos os, elle me transcende à chaque fois. C’est une sensation indescriptible que la sensation de l’énergie qui vibre en soi, un sentiment impossible à retranscrire avec des mots tant il est profond et intime que cette connexion avec  la grandeur de l’être que nous sommes vraiment, toutes et tous. La résonance du son dans mon corps est pareille à celui des murs d’une cathédrale, c’est une dimension d’éternité et de confiance totale qui me gagne. Je me sens portée, mon souffle semble ne pas avoir de limites, je chante, nous chantons, en chœur et avec notre cœur. Je me sens emplie de lumière, de vie, d’amour….comme nettoyée de l’intérieur. C’est sûr, les tracas du quotidien n’auront pas le dernier mot, ils ne réussiront pas à dévorer mon enthousiasme à croquer la vie et à découvrir le monde !

Cette journée fut une journée BONHEUR avec un grand B, un grand O, N, H, E, U, R ! Un de ces moments qui s’inscrivent de façon indélébile sur la pierre du parcours d’une vie et qui donnent un sens particulier à l’existence. Une de ces expériences qui vous transforment, comme en témoigne la qualité de mon sommeil malgré une chambre située au cœur du ballet permanent de la circulation des bus, voitures, ambulances sans compter le RER. Autant dire un environnement peu propice à la quiétude. Et pourtant, malgré tout cela, je me suis endormie paisiblement tant j’étais solidement centrée et ancrée dans mon espace de calme intérieur tel un refuge, consciente de l’agitation extérieure mais sans m’y identifier, sans la laisser pénétrer en moi.

Ce voyage fut aussi l’opportunité d’une belle rencontre avec Ophélie mon hôtesse à qui je n’ai pas résisté de faire découvrir la sophrologie. Notre séance avant le coucher lui aura permis de dormir comme un bébé et plus encore de ne pas fumer de cigarette avant la fin du déjeuner du lendemain midi, ce qui est totalement inhabituel pour elle.

J’ai semé sur mon chemin et sur le sien une petite graine de bien-être et de bonheur, une petite graine de ce qui m’anime, m’émerveille, m’illumine de joie : partager, transmettre, aimer, rendre heureux.

Pratiquer toujours et encore, c’est se connaitre toujours un peu mieux, s’apprivoiser, et ce avec la délicatesse et le respect de celui qui cherche un trésor qui dort quelque part au fond de lui. Plusieurs jours après ce merveilleux 25 novembre 2018, les bénéfices sont toujours là, et me transportent dans un sentiment de joie qui parait invincible, indestructible. CADEAU ! Encore et toujours Merci  Natalia, et merci à vous Koen, son époux, qui prenez si bien soin d’elle!

Martine Rottoli

Partager :

Facebook
Twitter
LinkedIn
Reddit
Skype
Telegram
WhatsApp
Email