Nous avons proposé à nos fans un petit jeu sur notre page Facebook qui consistait à compléter la phrase suivante : “Avant de découvrir la sophrologie j’étais…, aujourd’hui je suis…. “ Vous avez été très nombreux à répondre et nous vous remercions chaleureusement pour la beauté et la profondeur de vos réponses très inspirées ! Le commentaire qui a obtenu le plus de “J’aime” est celui de Magali Barbé, sophrologue et aide-soignante. Comme convenu, nous l’avons contacté pour en savoir un petit peu plus.
“Avant de découvrir la sophrologie j’étais parfois heureuse et aujourd’hui je suis consciente de l’être parfois. et ça fait une sacrée différence !” |
Quand et de quelle manière avez-vous découvert la Sophrologie Caycédienne ?J’ai découvert la sophrologie en 2003, lorsque j’étais à l’école d’aide-soignante. Cette première initiation a été pour moi une belle découverte, l’anticipation positive, le fait de se dire que nous pouvions être “acteur” de notre vie et non pas la “subir” m’avait alors déjà beaucoup plu.
Travaillant ensuite en salle de naissance, j’ai voulu me former à la sophrologie pour aider les futures mamans durant le travail et la naissance de leur enfant. J’ai fait une première formation de sophrologie en 2012 qui m’ a beaucoup apporté au niveau personnel, mais je voulais plus, je voulais vraiment partager cette méthode, je voulais accompagner les personnes, je voulais devenir sophrologue, pour non pas prendre soin des autres comme je le faisais déjà avec mon métier, mais pour leur transmettre une méthode authentique, efficace, pour qu’ils apprennent à prendre soin d’eux-mêmes.
Je me suis donc formée à l’école de Sophrologie Caycédienne de Champagne Ardennes (ESCCA de Reims) de 2016 à 2018. Etre formée dans une école Sofrocay était pour moi une priorité car c’était un gage de qualité, de professionnalisme, car quoi de mieux que d’être formée dans une des écoles du professeur Caycedo, créateur de la sophrologie.
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Qu’est-ce que la pratique de la sophrologie a changé concrètement dans votre quotidien ?En devenant sophrologue je pensais “apprendre” un métier. Ce fut bien entendu le cas. Mais j’ai avant tout vécu la méthode. Chaque entrainement me fait vivre quelque chose, me renforce, change mon angle de vue sur les choses. Le positif est de plus en plus savouré, le négatif de plus en plus facilement géré. La sophrologie m’apporte un vrai mieux-être. D’abord physique, de moins en moins de problèmes de peau, de moins en moins de problèmes gastriques. Et parallèlement cela m’apporte un mieux-être émotionnel.
Faire les choses en conscience ; prendre conscience de son corps, de son “moi” physique, pour ensuite prendre conscience de soi en général, et ensuite de soi parmi les autres, et soi avec les autres. La sophrologie me permet tout cela, elle m’a aussi permis de faire face à certains moments difficiles de ma vie, notamment un deuil.
Chaque jour, j’ai un ou plusieurs moments « sophro », comme des petits cadeaux que je me fais à moi-même ; que ce soit en faisant des séances complètes, ou simplement quelques respirations profondes, que ce soit regardant un beau paysage, ou en savourant des moments heureux avec ma famille.
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Vous nous avez confié qu’avant de découvrir la sophrologie vous étiez parfois heureuse mais qu’aujourd’hui vous êtes consciente de l’être parfois. ¨Pouvez-vous développer ?Avant de découvrir la sophrologie j’étais parfois heureuse, et aujourd’hui je suis consciente de l’être parfois. Et ça fait une sacrée différence !
En effet le monde qui m’entoure n’a pas changé radicalement, la vie n’est pas plus rose parce que je fais de la sophrologie, par contre, la manière dont je gère mes émotions, le regard que je porte sur toutes choses changent. Je suis une personne assez optimiste à la base, et avant de découvrir la sophrologie j’avais des moments heureux bien entendu mais ils se déroulaient et hop, je passais à autre chose…
Aujourd’hui, grâce à la sophrologie, je fais le choix que chaque moment heureux que je vis, je le fais en conscience, c’est à dire que je m’en imprègne, je le savoure, je le somatise positivement, volontairement, intentionnellement. Lorsque l’on jette un caillou à la surface de l’eau, l’impact créé des ronds à la surface.
Et bien pour mes moments heureux, c’est la même chose. Chacun d’entre eux se propagent, se diffusent en moi. Et ça fait tellement de bien !! Et j’en profite encore et encore.
Au contraire pour les moments négatifs, je ne laisse pas les “ronds” se propager.
La sophrologie est un vrai plus dans ma vie, je souhaite sincèrement à chacun de découvrir cette méthode. En tant que sophrologue je serais ravie d’accompagner les personnes dans cette découverte.
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Les personnes qui vivent la sophrologie au quotidien, sont celles qui en parlent le mieux…. Rejoignez-nous sur Facebook pour découvrir d’autres témoignages ou partager vos expériences vécues ! |